Le tribunal administratif de Nice, saisi par le préfet, a annulé mercredi 15 janvier le contrat signé par la métropole pour la statue de Jeanne d’Arc. La Ville de Nice doit désormais le retirer, et l’emprunteur doit rembourser la somme qu’il a perçue (170 000 € hors taxes).
Le tribunal reproche à la Métropole d’avoir passé un marché avec l’Atalhier Missor, présenté comme un « collectif d’artistes installés à Nice », sans publicité ni mise en concurrence.
L’Assemblée Occitane País Niçard s’interroge sur :
- Les raisons d’un tel manquement qui constitue « un vice d’une particulière gravité », comme indiqué par le tribunal,
- Le coût élevé que représente cette statue,
- La pertinence d’une telle dépense non prioritaire au regard des problématiques quotidiennes qui préoccupent les Niçois et les Niçoises.
Par ailleurs, l’Assemblée occitane du Pays Niçard regrette que la statue, comme le quartier et l’église, portent le nom de Jeanne d’Arc. Pour rappel, Jeanne d’Arc est une héroïne mythologique française qui n’a rien à voir avec l’histoire du Pays Niçois. L’héroïne emblématique de Nice n’est pas Jeanne d’Arc, c’est Catarina Segurana.
L’Assemblée Occitane du Pays Niçard salue la décision du tribunal et approuve l’obligation du retrait de cette statue. De plus, nous luttons pour que le quartier reprenne son nom historique de Fuon Cauda.